Event
Speakers : Lauriane Bailly Directrice Marketing de LumApps, Claire Falzone Directrice générale de Nova Véolia, Frédéric Kingue Johnson VP Sales de ContentSquare Western Europe, Pieter Lammens Créateur de Lafayette Plug&Play, Hervé Simonin Chief Innovation Officer Carrefour.
L’intérêt d’une collaboration appuyée et pilotée est aussi importante pour les grands groupes que pour les startups. Cependant, il reste complexe d’ajuster les impératifs des uns aux enjeux des autres. Durant ce talk, les intervenants ont donné une analyse sur les réussites les plus marquantes en Europe, les industries les plus performantes dans ce domaine et le rôle majeur de l’innovation dans ces impulsions.
La nécessité de collaborer avec les startup est globalement acquise pour les grands groupes. Mais les disparités à la fois culturelles et géographiques, dans les approches de l’innovation et des prises de décisions, peuvent rendre le processus plus complexe.
Chez Carrefour, 2 axes majeurs conditionnent la relation avec les startups : L’innovation et l’acquisition :
Pour Veolia, qui souhaite être le champion de la transformation écologique (eau, énergie et déchets), la collaboration avec les startup repose sur la recherche et les pratiques terrains :
Au niveau des startup, elles trouvent plusieurs avantages à collaborer et adapter leurs business models à ceux des grands groupes. Cependant, elles peuvent également rencontrer des difficultés.
Pour Content Square ce sont les marchés internationaux et l’adaptation :
Lumaps a eu des expériences variées au sein de grands groupes et revient sur ces différents points :
Ensuite, d’autres observations ont été faite sur les cas de collaborations chez les entreprises intervenant lors de la conférence :
Enfin, d’autres analyses et conseils ont été donné par les experts :
Speakers : Pascal Daloz Dassault Systèmes, Marc Frouin Bioserenity, Michael Jais Launchmetrics, Fatine Layt LionTree, Eliott Reilhac TVTY
La croissance se pense d’abord en organique et moins souvent en externe pour les startups et scaleups. Quels sont les freins à la croissance externe et comment les dépasser pour chercher de la croissance mais aussi des opportunités d’amélioration de la performance de l’entreprise ? Quels seraient les types de sociétés (build-up et acquéreurs) et secteurs les plus concernés ?
TVTY analyse les impacts réels de la pub télévisée, Launchmetrics étudie les performances des marques dans le secteur du luxe, de la mode et de la beauté grâce à la data, Bioserenity est spécialisée dans la télé consultation médicale, Fatine lors de cette conférence, met plus en avant son rôle de consultante.
Pour réussir une stratégie de croissance externe, de build up, il faut donc une appétence du risque, prendre de la distance pour observer les opportunités de nouvelles cibles et de nouveaus marchés. Ne pas compter que sur la croissance organique, mais mettre en avant les économies d’échelle réalisées par la fusion. Comprendre l’importance de l’humain et adapter le management pour créer une culture d’entreprise. Être transparent sur les activités qui seront conservées et les investissements qui seront réalisés. Surtout, faire preuve de conviction.
Dans cette partie de l’article, nous allons analyser les grands sujets RSE présentés lors de l’évènement. Nos consultants ont suivi plusieurs conférences et ont identifié 2 grands courants qui sont le recyclage du plastique, et le stockage / valorisation du co2.
Selon les entrepreneurs, le plastique ne doit pas être supprimé mais repensé. Il doit être produit en moindre quantité, mais peut être utilisé là où il fait sens. Cependant, le recyclage doit être entièrement pris en compte lors de la conception. Pour cela, on trouve plusieurs pistes :
Un des freins à la limitation du plastique est le consommateur et ses habitudes. Le plastique est utilisé dans le surgelé car on peut conserver le produit 2 ans, contre 6 mois avec un autre matériau. En réalité, peu de personnes gardent une denrée pendant 2 ans, mais le consommateur va quand même se tourner vers cela par réflexe et parce qu’on l’a habitué à ce type d’emballage.
Il existe des écolabels, mais ils restent aujourd’hui flous (et non obligatoires). Des entrepreneurs soulignent la nécessité de mettre en place un score pour chaque produit, comme le nutri-score ou ce que fait Yuka.
Les différentes possibilités présentées sont la revalorisation du co2 et sa réutilisation en vue d’autres applications. Cela pour éviter son stockage dans le sol, ou de le relâcher dans l’air.
Pour cela il faut le prélever, le stocker, le transporter. Chaque étape est complexe : il faut notamment purifier le CO2 et enlever les autres particules. Seulement 18 installations dans le monde en sont capables : les CCU (Carbon Capture and Utilization).
Les entreprises dans la métallurgie sont en quête de matériaux plus sains, plus proches, et de nouveaux process de recyclage. Les entrepreneurs notent l’importance des accords de Paris et de la taxe carbone pour les ciments à faible empreinte carbone. Ils expliquent également que le levier majeur pour accélérer les progrès en production de matériel, sera l’accès aux nouvelles technologies.
Speakers : François-Xavier De Thieulloy Référent Expert Industrie du Futur, Marcos Lima Directeur du programme MSc Skema et Alexander Pointard Alliance Industrie du Futur Technology Officer
Lors de cette conférence, nous avons pu assister à une présentation de l’étude réalisée par AIF, Skema et Bpifrance sur le rebond dans la crise grâce à l’industrie du futur. Ce talk prend pour exemples 4 cas d’entreprises qui ont su rester compétitives grâce à leurs technologies et management. Ce qui ressort tout au long de cette analyse, est l’importance de l’humain dans un environnement innovant et à la pointe des technologies industrielles.
Les quatre entreprises présentées lors de la conférence évoluent toutes dans des secteurs différents. La première Soitec réalise des semi conducteurs pour les appareils électroniques tels que des smartphones. La seconde, Cauquil fabrique des pièces pour le domaine aéronautique, la troisième Normandise produit de la nourriture pour animaux et enfin Nutriset développe une expertise unique en matière de lutte contre la malnutrition.
Tout d’abord, les experts nous ont présenté les raisons pour lesquelles ces 4 entreprises font parties des vitrines de l’industrie française. Soitec, déploie une technologie innovante de pointe, couplée à un management agile et une ouverture sur ses parties prenantes. Cauquil dispose d’un « hyper service client » qui lui permet d’être très réactif face aux demandes de ses clients. Normandise a mis en place une production automatisée, qui lui a permis de maitrîser ses coûts face à la concurrence. Enfin, Nutriset effectue un travail de conseil important sur place grâce à ses experts.
Ainsi, nous avons pu observer que ces entreprises disposent de technologies efficaces, cela leur a permis d’adapter leurs business models pendant la crise. Cependant, ce qui a fait la différence est l’importance donnée à l’humain au sein des différentes structures :
Pour conclure, nous pouvons noter qu’un environnement technologique innovant est d’une importance majeure pour la réussite d’une entreprise. Cependant, l’agilité, la raison d’être au sein de l’entreprise sont des paramètres essentiels à la bonne utilisation de ces technologies.
Cette phrase du fondateur de Cauquil, Didier Cauquil résume parfaitement cette évolution du management : « Paradoxalement, c’est quand j’ai rendu mes machines les plus intelligentes possible que j’ai compris que l’intelligence de mes équipes serait la clé pour en tirer le potentiel. »
Il est donc essentiel de prendre le « virage de l’humain. »
Speaker : Laurence Darnault, CEO, Harveston
Lors de cette présentation, Mme Darnault a analysé l’impact de la gestion du leadership sur l’ensemble d’une entreprise. Pour cela, elle a détaillé les différents facteurs du leadership du côté des dirigeants mais aussi des employés pour démontrer les bénéfices qu’ils pouvaient avoir sur la synergie, la cohésion et la raison d’être au sein des entreprises.
L’analyse se base sur des principes comme la découverte de soi, la prise de conscience, les différences ou encore la découverte de l’autre.
Voici les angles d’approche développés lors du talk :
Pour conclure, le leadership d’une entreprise doit se baser sur ses valeurs et sur les compétences de chaque collaborateurs. Avoir une réelle prise de conscience de son rôle, de ses défauts et de son talent, permet d’augmenter la transparence et la communication au sein de l’entreprise. Ainsi, nous pouvons créer des structures agiles et un leadership humain permettant d’atteindre l’excellence.
Speakers : Christian Du Tertre, président d’IEEFC et Yves Noirot CEO des fonderies de Sougland
Le capital immatériel est une valeur difficile à quantifier, pourtant, il s’avère être un levier de création et de différenciation essentiel à la réussite d’une entreprise. Ainsi, sa prise en compte lors de la création d’un bilan ou de la recherche d’investisseurs remet en cause la manière de qualifier la réussite d’une entreprise.
Tout d’abord, le capital immatériel passe par plusieurs formes :
Comme vu plus haut, le capital immatériel est essentiel à toute entreprise. Cependant il ne rentre pas dans l’analyse comptable classique car il est difficile à quantifier. Nous allons donc détailler les conseils donnés par les deux intervenants :
Pour conclure, le capital immatériel permet à l’entreprise de se différencier, de capitaliser sur son histoire, sa culture et son savoir-faire afin de créer de l’appartenance et de la cohésion. Afin de rendre compte et de financer l’immatériel il est important de l’insérer dans tous les rapports chiffrés afin de donner du sens à toutes nos actions.
Speakers : Damien Gauthier, Directeur associé, Cinaps
Dans un environnement VUCA (Volatilité, Incertitude, Complexité, Ambiguïté), les entreprises doivent prendre des décisions plus rapidement, pour être réactif et s’adapter aux attentes du marché.
Les « Travailleurs du savoir » de ces entreprises, pour être productifs, ont besoin d’autonomie et de liberté d’action. Evidemment, la notion de liberté est relative, car la liberté ne signifie pas s’affranchir de tout ; il existe des contraintes sociales, culturelles, juridiques…
En prenant en compte ses contraintes, l’enjeu réside pour les entreprises à créer un cadre propice à la liberté d’action des collaborateurs, afin qu’ils deviennent des véritables acteurs au sein de leur organisation.
La capacité à décider par soi-même est une forme de liberté, ce qui nécessite une organisation libérante et responsabilisante. En effet, comment être responsable sans aucun pouvoir de décision ?
La culture de contrôle en France, et le mode de management Command & Control représentent un frein à cette liberté d’action. Si la posture du manager renforce le lien de subordination, cela ne pourra pas fonctionner. Il faut apprendre à désapprendre, et revoir la philosophie du management en accompagnant par exemple les managers vers une posture de servant leader.
L’évolution de la posture doit être cohérente avec une stratégie d’entreprise, à la fois sur le plan culturel mais aussi en matière de performance globale (économique et sociale).
« Apprendre à désapprendre, et revoir la philosophie du management »
Pour faire évoluer la culture et la posture managériale, voici quelques clés :
L’évolution d’une culture d’entreprise est un processus long, où il n’existe pas de recette magique. Chaque dispositif mis en place va être spécifique et adapté à la taille de l’entreprise et à la maturité de sa culture d’entreprise existante, d’où l’importance de se faire bien accompagner.
Envoyer à un ami